L'histoire de l'arrivée du train à Caux en trois volets : les travaux, l'exploitation et l'incidence sur la démographie
LE CHEMIN DE FER   -   modification de la démographie
 
            
Population 

Comme nous avons vu précédemment, la construction de la voie ferrée (sous le controle de la Cie des Chemins de Fer du Midi) a ammené sur le village un surplus de population. Ce pic de surpeupleument est monté jusqu'à 2095 âmes.


 
 

 
   Et cela malgré la pandémie de choléra qui s'est abattue sur le village entre 1869 / 1875.



 
C'est aussi une période propice pour la viticulture, florissante durant quelques années, alors que le phylloxera fait des ravages dans les régions viticoles, avant de s'abattre en 1879 / 1880 sur notre village et anéantir nos vignerons.
Celà amène le conseil municipal à demander des allègements d'impôts pour les vignerons.


 
La vie au village

La vie au village est quelque peu modifiée durant les 5 années de travaux. Il est urgent de loger les 156 employés et leurs famille.

On s'entasse pour certains dans des logements ou on loue ses dépendances pour d'autres.

Pour exemple :

- Rue de l'Evêché, maison Puech, 4 familles sont logées, soit 19 personnes
- La Place n° 41, 3 familles sont logées, soit 15 personnes
- Rue de Neffies n° 19, maison Guiraudou 2 familles son logées, soit 4 personnes
- Place Basse n°17, maison Jalvy, 1 famille est logée, soit 6 personnes
- Rue du Château n°9, 6 Espagnols logent ensemble
- Etc......
 
recensement 1872
  rue de l'Evêché
 
Pour des raisons inconnues, une famille loge dans une cambuse près du tunnel.  
train cambuse
recensement 1872
      cambuse

Nouveaux commerces

Durant les travaux, des nouveaux commerces voient le jour :

- Marchands de parapluies, de chiffons, de nouveautés, de poteries, de volailles
- 2 marchands de chaussures, 20 couturières, 11 épiciers, 5 cordonniers

 
La buvette de la gare, ( Maison Bardou ) tenue par Mr Rasigade est ouverte bien avant l'ouverture de la ligne de chemin de fer, sûrement lors du commencement des travaux. 
 
Aprés l'ouverture de la station, d'aprés l'annuaire de l'Hérault de 1878, le village comptabilise 9 cafés, 2 hôtels, 1 hôtel restaurant et 1 auberge.

Espoirs déçus : l'arrivée du phylloxera en 1879 stoppera net toutes les ardeurs des investisseurs.