Le basalte issu de la coulée de lave du volcan des Baumes, résistant aux fortes températures a servi à la construction des fours. | Le calcaire a été exploité à ciel ouvert sur le site de plusieurs fours. | Le bois de combustion devait être abondant sur le causse. | Le charbon de Neffiès a aussi été employé. Mine de charbon de Néffiès (estampe d'Albert Fabre) | ||
(2) (1)www.heurteauville.fr/le-four-a-chaux (2) photo MC Matray | Un seul sur les trois encore visibles au hameau de Salèlles est à ce jour restauré, il comporte 2 foyers. Ceux-ci étaient remplis d'un millefeuille de bois, de pierre calcaire et de charbon. La cuisson à une température environ de 900 à 1000 degrés durait 2 à 3 jours. Le four était alors vidé par le bas, les pierres étaient étalées et aspergées pour obtenir de le ''chaux aérienne éteinte". (la chaux aérienne, ou chaux éteinte, est obtenue par la récation de la chaux vive avec de l'eau. Elle est constituée surtout d'hydroxyde de calcium (Ca(OH)2). Elle est dite ''aérienne'' car elle réagit avec le CO2 de l'air. Ce four a été remis en marche à l'occasion des Journées du Patrimoine de Pays en Juin 2003. Cette action a été rendue possible grâce à l'acquisition du four par la communauté de communes du Pays de Pézenas, aux travaux de déblaiement et restauration réalisés par l'équipe des espaces ruraux et l'association Concordia. Plusieurs études menées sur ce territoire ont permis de synthétiser et d'approfondir les connaissances nécéssaires, qu'elles soient scientifiques ou issue de la tradition orale, la population et les associations ont largement contribués à cette action. Un dvd '' Renaissance d'un four à chaux'' raconte l'histoire de la rénovation d'un four à chaux du XIIIème siècle, il est en vente auprès de l'association (voir boutique) au prix de 15€. Un ensemble de fours à chaux industriels situé dans les hauts cantons ( Latour sur orb ) décrit un autre visage de cette activité aujourd'hui disparue. www.fourachauxlatoursurorb.fr |